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FR 5 short









TF1,  JT  20H



CD PRESS PICKS



Une fois de plus, Liz McComb nous offre son humanité, son talent et sa grandeur à travers ce nouvel Album "Brassland", où 21 morceaux de toute beauté chantent en harmonie… c'est une nouvelle fois un cadeau musical immense qui nous est donné.
Sincérité, partage et grande émotion en sont les maîtres mots…

Blues Mag Dec 2013



Liz McComb franchit une nouvelle étape dans une carrière qui tend vers l'excellence…
Elle s'entoure ici, comme le titre le laisse entendre, de diverses formations de cuivres
parmi les meilleures au monde pour 21 titres et 78 minutes de bonheur…
… si vous avez déjà assisté à un concert de Liz, vous savez quelle expérience formidable c'est, sinon en voici une occasion qu'il ne faut pas louper ! (le DVD) ABS

… l'essai est cette fois transformé "puissance 5"…
… "Standing ovation pour une grande dame de la musique afro-américaine"
… cerises sur un gâteau déjà très nourrissant, mais jamais bourratif.

SOUL BAG Dec.2013



Exubérance vocale, ampleur du registre, sens affirmé du swing caractérise cette chanteuse, tout autant "jazz woman" que "soul woman"…

Jazz News Dec 2013



…Quand bien même vous voudriez résister …vous finiriez par céder brisés d'émotions

Culture, Midi Libre





Liz McComb, in the Brass Land

par Pascal Anquetil

« Avoir le feu sacré » est une expression facile, trop souvent galvaudée, que l’on emploie, à tort et à travers, pour qualifier la prestation d’un musicien qui déploie dans l’exercice de son art enthousiasme et passion.

Avec Liz McComb, fille de pasteur, le « feu sacré » prend soudainement un tout autre sens et sa vraie définition spirituelle : Holy Spirit ou Esprit Saint. « Le Saint Esprit m’envahit souvent sur scène. » confesse-t-elle.

Dans tous ses concerts ou albums, c'est ce même et mystérieux feu sacré qui embrase sa voix et enflamme son chant pour se consumer jusqu?aux cendres du silence et se rallumer, sans prévenir, dans les braises de l?instant. Même si l?on ne croit en rien et que l'on ne manifeste la moindre conviction religieuse, il faut la croire : Liz McComb est une sacrée personnalité, une chanteuse « inspirée » qui a décidé de consacrer sa vie au Gospel pour célébrer la gloire de son Seigneur avec une incroyable force de conviction et une énergie hors du commun. L'ardeur de sa ferveur est irrésistible, mieux, brûlante… et communicative. Liz, c'est une voix enfiévrée par la foi! Une foi rageuse et rugissante qui s'exprime à travers une voix forte et vraie, tout à la fois violente et tendre, rauque et sensuelle. En bonne Pentecôtiste, la pasionaria du Gospel a une conception exubérante et extravertie de son art vocal. Ceci explique que sur scène, jamais Liz ne cabotine, minaude, use et abuse des ruses de la séduction féminine. Sans jamais tricher ni faire semblant, Liz va toujours droit à l?essentiel, avec cet exceptionnel don de présence qui touche et emporte immédiatement le public.

A preuve ce « What a Wonderful World », sublime chanson immortalisée par Louis Armstrong grâce à sa voix éraillée, rocailleuse, voilée d’un halo de chaleur universel… Quand Liz ose s'approprier ce « tube » profane, comme elle le fit si heureusement avec l'Hymne à l'amour de Piaf, c'est pour mieux le métamorphoser en « Spiritual Song »... Et cela marche totalement parce que la sincérité la plus authentique en est le seul moteur… avec, en plus, le soutien actif du saxophoniste James Carter. Une nouvelle fois, le souffleur de Detroit impressionne par sa technique « saxuelle » phénoménale. Justesse, précision, vitesse, tout y est. D'emblée, le style "carterien" s'affirme comme un tourbillon de styles. C'est que pour lui le jazz est un « continuum ». Un long fleuve pas tranquille où il puise sans vergogne énergie et inspiration … même chose pour Liz. Dans sa voix et à travers sa foi, elle bouscule les étiquettes, transcende les genres et réconcilie les styles (gospel, jazz, funk, blues, rock, soul, reggae, qu'importe !) pour tout simplement surfer en toute liberté sur la vague de la Great Black Music, comme dans cette savoureuse chanson créée par Mahalia Jackson « No Colour Line around the Rainbow » du précédent album « I Believe » qu'on retrouve sur le DVD de ce digipack.

Par rapport à tous ses précédents disques, ce nouvel album de Liz McComb présente une grande et belle différence : celle de lui offrir pour la première fois un environnement résolument cuivré. Longtemps la diva de la Soul refusa que son chant soit encombré et souligné par les riffs d'un brass band. « Pas d'instruments à vent dans mon orchestre » déclarait-elle! Pourquoi donc ? La réponse semblait imparable : « I am a horn ». Il aura fallu la persévérance et la patience de son fidèle producteur Gérard Vacher pour la convaincre d'accepter finalement que sa voix soit mise en valeur dans un écrin de vents et de cuivres. Pour ce faire, Gérard Vacher choisit de multiplier les lieux de rencontre où la « Lady Soul » pourrait exprimer « autrement » sa passion évangélique.

A Paris, au Studio Davout, avec le superbe orchestre mi-américain, mi-antillais de ses tournées européennes. A New Orleans ensuite, ville natale de sa principale inspiratrice, Mahalia Jackson. C'est dans cette "Cité du Croissant" (où elle avait déjà enregistré en 2001 l'excellent « The Spirit of New Orleans ») que Liz chante ici avec les Soul Rebels, sans aucun doute le brass band le plus stimulant de la ville… puis avec la crème du jazz traditionnel : Dr Michael White et son groupe dont Lucien Barbarin pour un inoubliable « Basin Street Blues », Kirk Joseph figure de proue de la tradition du tuba accompagné des autres tubas masters des grands Brass bands de New Orleans et surtout l'impossible réunion des super stars de la ville (Kermit Ruffins, Donald Harrison, George Porter, Herlin Riley, Ivan Neville, Glen David Andrews) pour sa composition « My Mother?s Love/God Cares for Me » superbe et émouvant hommage à sa mère tout juste défunte qu?elle appelait depuis toujours « my first producer »

Puis à New York avec les Seal Breakers, grâce au soutien exceptionnel d’une branche dissidente de la farouche United Church of People du Révérend Sweet Daddy Grace, confrérie très spéciale qui refuse que leur musique sorte de leur église et devienne objet de spectacle et de commerce. Par sa force de conviction et la sincérité de sa démarche, Liz sut les convaincre du contraire. Bravo et tant mieux!

C’est une évidence dès la première écoute : le « must », le clou, la merveille de ce double album réside dans les quatre titres enregistrés avec Desmond Jones et Dean Fraser à Kingston en Jamaïque. En particulier Give it up, très belle composition originale de Liz, mais surtout The Blessing , avec son doux tapis rythmique de steel drums, assurément la plus belle réussite de tout le disque, grâce aussi à la présence de musiciens qui ont tous participé aux premières séances de Bob Marley. Quand le reggae ne bégaie pas et tutoie l’Esprit Saint, c’est tout simplement le bonheur ! Alléluia !

Pascal Anquetil



NEGRO-SPIRITUAL
La pépite cuivrée de Liz McComb

par JEAN-YVES DANA

Inclassable Liz McComb! L'explosive diva de Cleveland (Ohio) propose dans son dixième Album ses interprétations pleines de passion et – pour la première fois – des cuivres des standards du negro-spiritual.
Cet énergique Brassland enregistré entre Detroit, Paris, Kingston, New-York et La Nouvelle-Orléans revisite des incontournables tels que Go down Moses, Down by the Riverside, et offre de superbes inédits comme The Blessing.
Portés par sa voix ample et bouleversante et une brassée de cuivres à l'énergie lumineuse et triomphante, les revoici remplis d'une beauté neuve. Car Liz a truffé ses 21 bouchées d'arrangements qui abolissent les barrières entre genres afro-américains.
De pièce en pièce, on se laisse surprendre par des saveurs épicées à base de reggae, de jazz, de funk, de gospel ou de soul …

1 CD GVE/naïve
En concert les 13 et 14 mars au Casino de Paris



Liz McComb Brassland

par Serge Baudot

Il me semble que c'est la première fois que Liz McComb enregistre avec des cuivres; mais croyez-moi, ça déménage, et ce, sur des thèmes archi connus pour la plupart, mais qu'elle fait
siens. Depuis pas mal d'années Liz aime à mêler le gospel (qui est son terrain d'élection), le rythm-and-blues, la soul, le blues, et le jazz qui en fait la synthèse, et même maintenant des rythmes caribéens. Autant le dire dès le début, elle excelle absolument dans ce melting-pot, se montrant l'une des plus grandes et plus belles voix noires d'aujourd'hui, avec un punch, une puissance, une ampleur inouïs; un engagement total, une ferveur dans le gospel qui fait mouche même sur un athée, tant cette expression humaine est émouvante, bouleversante souvent. De quoi renvoyer toutes nos fluettes gamines murmurantes contemporaines dans la salle des voix perdues. Et passe en elle le souffle de la Nouvelle-Orléans, et pour les cuivres c'est là qu'il fallait aller en premier lieu; c'est donc avec les Soul Rebels de New Orleans qu'elle nous donne « Soul Say Yes » et « Soon I Will Be Done », du gospel rutilant de ferveur. Plus étonnant, la voilà avec .James Carter Group sur « Wade in the Water », un gospel à vous donner la foi, et le tube de Louis Armstrong « What a Wonderful World » qu'elle arrive à renouveler. Elle est très à l'aise avec le reggae en compagnie des Desrnond Joncs, Dean Fraser & All Stars ( des anciens de Bob Marley) sur « Give it
up » et surtout « By the Rivers of Babylon » où l'osmose de la voix, du groupe et des choeurs vous emporte littéralement, ou encore sur la biguine « The Blessing » avec un steel drum qui donne une teinte bien venue. Un autre tube absolument revivifié « Down by The Riverside » pris sur tempo rapide avec les tubas de Kirk Joseph et une rythmique endiablée (pardon Liz!) ça swingue d'enfer. Du gospel pur « I Need You », « For Your Love » et « My Mother's Love », en hommage à sa mère récemment disparue. Légère tendance funk avec « God Dont Lie ». On entend aussi Liz avec les SeaI Breakers de New York. Pour les autres morceaux elle est avec ses musiciens habituels dont le remarquable Harold Johnson à l'orgue, on peut dire qu'il est l'alter ego de la voix de .Liz, et avec eux elle vous envoie au Ciel, évidemment. Et pour terminer en beauté un retour aux -sources avec « Basin Street Blues » en compagnie de Dr Michael White & All Stars. Ce voyage en « Brassland » est une réussite, et il fallait qu'elle y aille, tant la voix de Liz appelle les cuivres.
Le CD est accompagné d'un DVD enregistré live au cours de l'été 2013, au festival de Corbeil-Essonnes avec son groupe habituel sur un répertoire quelque peu différent, et c'est tout aussi enivrant.

Titres détaillés dans le livret
Liz McComb (voc, p), reste du personnel détaillé dans le livret
Enregistré entre 2012 et 2013, divers lieux
Durée: 1h 07'45" (CD) + 1h 54" (DVD)
GVE 62010-62011 (Naïve)


Brassland, le nouvel album de Liz McComb

18-11-2013
par Stouff

Ce n'est pas d'un album 100% reggae dont je viens vous parler aujourd'hui mais d'un album de pure qualité qui fera vibrer sans aucun doute tous les publics. Le nouvel album de Liz McComb, sorti la semaine dernière chez Naive est une pure pépite musicale. Originaire de Cleveland, la Diva qui nous a habitué au gospel, nous offre aujourd'hui un album enregistré dans les plus grands studios de la planête, Tuff Gong, Kingston - Studio A, Detroit - Music Shed, New Orleans - Pyramid, New-York - Davout, Paris. Un merveilleux album où vous retrouverez des inspirations gospel, soul, jazz et reggae. La critique est unanime, cette album est une perle et en particulier les 4 titres enregistrés en Jamaique.

" C’est une évidence dès la première écoute : le « must », le clou, la merveille de ce double album réside dans les quatre titres enregistrés avec Desmond Jones et Dean Fraser à Kingston en Jamaïque. En particulier "Give it up", très belle composition originale de Liz, mais surtout "The Blessing" , avec son doux tapis rythmique de steel drums, assurément la plus belle réussite de tout le disque, grâce aussi à la présence de musiciens qui ont tous participé aux premières séances de Bob Marley. Quand le reggae ne bégaie pas et tutoie l’Esprit Saint, c’est tout simplement le bonheur ! Alléluia ! " réf : Biographie Pascal Anquetil.

Je ne saurais que trop vous recommander de découvrir sans attendre les 21 titres de Brassland pour vous imprégner de cette magnifique voix et de cet univers qui ne vous laissera pas de marbre. Pour les plus chanceux, Liz McComb sera en concert sur Paris prochainement. Une occasion à ne pas manquer.

" Le temps d’un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière ... Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu. Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n’en ressort jamais indemne ! " réf Pascal Anquétil.

Stouff



Diva du jazz

18-11-2013
© Cityvox

Véritable phénomène scénique et vocal, souvent comparée à la fois à Tina Turner et Mahalia Jackson, Liz McComb est née à Cleveland d'une lignée de pasteurs, et installée depuis 20 ans à Paris. Sa mère, l'une des rares femmes promue pasteur-prédicateur, anime une petite communauté pentecôtiste, branche la plus africaine du protestantisme américain. On y pratique un Gospel particulièrement frénétique, forme moderne des vieux "negro-spirituals".

Avec son ample voix de mezzo souverainement expressive, Liz McComb aurait pu choisir une carrière classique. Mais suivant l'exemple de Mahalia Jackson, elle décide de consacrer sa vie au Gospel et de la faire sortir de la pénombre des églises.

A l'éternel problème du Gospel qui est de savoir si l'on peut chanter cette musique dédiée à Dieu hors de ses temples, ce sont des femmes qui apportèrent la réponse. Sister Rosetta Tharpe, Mahalia Jackson, Marion Williams, Liz McComb : toutes les grandes chanteuses religieuses afro-américaines ont choisi de s'exprimer partout où l'écoute est la plus attentive. Mircea Eliade, génial historien (athée) de toutes les religions, a démontré que leur seul point commun, c'est la "théophanie", la façon géniale dont la "foi" s'approprie n'importe quel lieu.

Dès 1981, elle se produit au Festival International de Montreux aux côtés de Bessie Griffin, Taj Mahal & The Mighty Clouds of Joy, Luther Johnson Jr et Koko Taylor. Les festivals se succèdent jusqu'à ce que sa formidable puissance scénique lui permette d'assurer les premières parties de Ray Charles et James Brown. Depuis, elle sillonne le monde entier et tient la vedette des festivals aussi incontournables que Montreux, Saint-Louis du Sénégal, Montréal, Fès, Antibes, Marciac, Vienne, etc. Son nom se retrouve en tête d'affiche des salles les plus prestigieuses et mythiques de la capitale : le Casino de Paris, le Théâtre des Champs-Elysées, l'Opéra Comique, la Madeleine, le Palais des Sports, le Théâtre du Châtelet et l'Olympia. Lors de son invitation à l'Auditorium de Lyon en 2001, Liz McComb avait littéralement transformé la grande salle lyonnaise en temple de l'amour.

Son album Time is now (octobre 1996), enregistré en studio à L.A., a obtenu le Prix Mahalia Jackson, offrant ainsi à Liz la reconnaissance de ses pairs.

Son succès phénoménal place Liz McComb à l'avant-garde de cette renaissance du Gospel sur la scène européenne, qui aura surpris tout le monde, et qui n'a sûrement rien d'une mode éphémère ; il suffit pour s'en convaincre d'écouter n'importe lequel de ses cinq albums personnels.

En novembre 2013, la chanteuse sort un nouvel album intitulé Brassland.

© Cityvox



CROSSROADS.overblog

Le grand souffle de la Soul et du Jazz dans le Gospel de la Diva de Cleveland !

25-10-2013
par iWelcom

En prélude à une tournée qui passera par l’Olympia et le Casino de Paris … sortie de son nouvel et 10° album, "BrassLand" enregistré dans les meilleurs studios de la planète (Tuff Gong, Kingston - Studio A, Detroit - Music Shed, New Orleans - Pyramid, New-York - Davout, Paris) avec les maîtres du genre. Cet Album qui met fin à la ségrégation entre les genres, jazz, gospel, reggae, soul, funk et pop, nous offre en 21 titres la quintessence de la musique noire américaine et séduira tous les publics, toutes générations confondues. La critique est unanime : une voix bouleversante, une immense force expressive, un rare pouvoir émotionnel, sans compromissions ni facilités, un extraordinaire engagement scénique, et une passion du chant qui en font l'une des plus grandes voix du siècle. Il témoigne aussi de l'éblouissant talent de compositrice et de productrice de Liz McComb.

Au fil des ans, au prix d’un travail acharné, Liz McComb s’est imposée par une oeuvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée : Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, EnSound Music Awards, etc. Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d’émotion et de rigueur, jetée joyeusement à la figure des vocations académiques et superficielles du show biz ... Le temps d’un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière ... Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.

Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n’en ressort jamais indemne !

A Paris, au Studio Davout, avec le superbe orchestre mi-américain, mi-antillais de ses tournées européennes. A New Orleans ensuite, ville natale de sa principale inspiratrice, Mahalia Jackson. C’est dans cette «Cité du Croissant» (où elle avait déjà enregistré en 2001 l’excellent The Spirit of New Orleans) que Liz chante ici avec les Soul Rebels, sans aucun doute le brass band le plus stimulant de la ville… puis avec la crème du jazz traditionnel : Dr Michael White et son groupe dont Lucien Barbarin pour un inoubliable Basin Street Blues, Kirk Joseph figure de proue de la tradition du tuba accompagné des autres tubas masters des grands Brass bands de New Orleans et surtout l’impossible réunion des super stars de la ville (Kermit Ruffins, Donald Harrison, George Porter, Herlin Riley, Ivan Neville, Glen David Andrews) pour sa composition My Mother’s Love/God Cares for Me superbe et émouvant hommage à sa mère tout juste défunte qu’elle appelait depuis toujours « my first producer ». Puis à New York avec les Seal Breakers, grâce au soutien exceptionnel d’une branche dissidente de la farouche United Church of People du Révérend Sweet Daddy Grace, confrérie très spéciale qui refuse que leur musique sorte de leur église et devienne objet de spectacle et de commerce. Par sa force de conviction et la sincérité de sa démarche, Liz sut les convaincre du contraire. Bravo et tant mieux! C’est une évidence dès la première écoute : le « must », le clou, la merveille de ce double album réside dans les quatre titres enregistrés avec Desmond Jones et Dean Fraser à Kingston en Jamaïque. En particulier Give it up, très belle composition originale de Liz, mais surtout The Blessing , avec son doux tapis rythmique de steel drums, assurément la plus belle réussite de tout le disque, grâce aussi à la présence de musiciens qui ont tous participé aux premières séances de Bob Marley. Quand le reggae ne bégaie pas et tutoie l’Esprit Saint, c’est tout simplement le bonheur ! Alléluia !

Biographie Pascal Anquetil

iWelcom



Brassland, l’album divin de Liz McComb arrive!

10-11-2013
par Mimaxx

La voix des anges revient avec un album double en émotion et débordant de sincérité. «Brassland» répertorie des standards qui passent pour des nouveautés, tant son interprétation habitée du «feu sacré» communie efficacement avec les cuivres !

L’album de luxe sera disponible en CD et DVD, à partir du 12 novembre.

Liz McComb en 3 points:

Dieu et le gospel pour guide

Ayant un pasteur pentecôtiste en guise de mère, celle que l’on a surnommé «la pasonaria du gospel» utilise son instrument vocal, depuis l’âge de 3 ans. La musique est un liant chez les McComb: ses sœurs forment le groupe The daughters of Zion, son frère est un trompettiste de jazz et, elle-même chanteuse et pianiste autodidacte. Tous au service de Dieu. Le point de départ de sa carrière européenne sera donné par The Jean Austin Singers.

Elle assura également les premières parties de B.B King, Ray Charles, Bessie Griffin, James Brown et d’autres.

De Cleveland à Paris en quelques dates

1952: Naissance de Liz McComb à Cleveland.
1981: Elle sera la «révélation» du festival de jazz de Montreux.
1987: Paris devient sa résidence principale. Cette année sera aussi le tournant de sa carrière made in Paris. Liz fera la rencontre du jazzman Maurice Cullaz et parti du quartor «Psalms».
1990: Rencontre avec le producteur Gérard Vacher. Pourtant athée, il a une foi inconditionnelle en la chanteuse. Il fera d’elle une star et mènera le gospel hors de l’église. A ce jour, ils travaillent toujours ensemble.
1992: Premier album «Acoustic Woman».
1998: Premier live à l’Olympia.
2007: Sortie de l’album métissé «Soul, Peace and Love», écrit aux 4 coins du monde.
2010: Naive réédite sa discographie.
2013: Elle livre «Brassland», son 10ème album.

L’album Brassland

La dernière merveille de Liz a pris naissance dans les fabriques à succès: du studio Davout au Pyramid de New York, en passant par Kingston… Brassland est rempli de générosité, avec pas moins de 21 chansons soul, blues, jazz et reggae. La diva entonne le premier verset par la magnifique ballade «I need you», où sa voix rocailleuse impose la douceur aux instruments. Rien n’arrête une perfectionniste, pas même un style aux antipodes du sien. Quand l’artiste gospel revêt l’aura de Bob Marley et chaloupe sur «Give it up», ce morceau devient l’une des perles de l’album. Le titre «By the rivers of Babylon» retrouve quant à lui, ses véritables couleurs du royaume de Jah.

Liz McComb embrasera les salles, de l’Olympia de Paris le 27 janvier 2014 et le Casino de Paris le 13 et 14 mars 2014.

La messe est dite: «Brassland» sera un succès écouté religieusement.

Mimaxx



Parution du dixième album de Liz McComb «BrassLand» chez GVE.

12-11-2013
par Alex Dutilh

En prélude à une tournée qui passera par l’Olympia et le Casino de Paris … sortie du nouvel et 10ème album de Liz McComb, "BrassLand" enregistré dans les meilleurs studios de la planète (Tuff Gong, Kingston - Studio A, Detroit - Music Shed, New Orleans - Pyramid, New-York - Davout, Paris) avec toute une série d'ensembles de cuivres et d'anches. Cet album qui annihile la séparation entre les genres, jazz, gospel, reggae, soul, funk et pop, offre en 21 titres un condensé de la musique noire américaine. Une voix bouleversante, une immense force expressive, un vrai pouvoir émotionnel, sans compromissions ni facilités, un extraordinaire engagement scénique et la passion du chant…

Liz McComb sera en concert à l'Olympia le 27 janvier 2014.

Alex Dutilh



Découvrez 'Brassland' le nouveau CD de Liz McComb avec Claude Zennaro

13-11-2013
par Jazz Radio

Cette semaine, Claude Zennaro propose aux auditeurs de Jazz Radio de découvrir dans son émission Zen Attitude "Brassland", le nouvel album de la diva du gospel Liz McComb. qui vient de sortir sur le label Moosicus Records / Naïve. C'est l'Album Découverte de la semaine sur Jazz Radio.

Pour la première fois de sa carrière, Liz McComb a accepté d'enregistrer un disque tout entier en compagnie de cuivres. Alors que jusque là, elle déclinait cette proposition en répétant : "I am a horn"... Le résultat s'appelle logiquement "Brassland" et qui a été conçu tout à la fois à Paris, New York, Kingston ou la Nouvelle-Orléans.

Avec au menu quelques inédits (dont le très beau "The Blessing") et aussi des versions forcément cuivrées de grands standards du gospel et du jazz : "What a Wonderful World", "Basin Street Blues", "Wade In The Water", "Go Down Moses", "Joshua Fit The Battle Of Jericho"...

Jazz Radio



Le grand souffle de la Soul et du Jazz dans le Gospel de la Diva de Cleveland !

16-10-2013
par BEL7

En prélude à une tournée qui passera par l’Olympia et le Casino de Paris … sortie de son nouvel et 10° album, “BrassLand” enregistré dans les meilleurs studios de la planète (Tuff Gong, Kingston – Studio A, Detroit – Music Shed, New Orleans – Pyramid, New-York – Davout, Paris) avec les maîtres du genre. Cet Album qui met fin à la ségrégation entre les genres, jazz, gospel, reggae, soul, funk et pop, nous offre en 21 titres la quintessence de la musique noire américaine et séduira tous les publics, toutes générations confondues. La critique est unanime : une voix bouleversante, une immense force expressive, un rare pouvoir émotionnel, sans compromissions ni facilités, un extraordinaire engagement scénique, et une passion du chant qui en font l’une des plus grandes voix du siècle. Il témoigne aussi de l’éblouissant talent de compositrice et de productrice de Liz McComb.

Au fil des ans, au prix d’un travail acharné, Liz McComb s’est imposée par une oeuvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée : Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, EnSound Music Awards, etc. Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d’émotion et de rigueur, jetée joyeusement à la figure des vocations académiques et superficielles du show biz … Le temps d’un concert, Liz nous fait parcourir tous les états de la condition humaine : bouleversante et parfois douloureuse, exaltée mais sereine, ardente mais sensuelle, souvent suave et toujours primesautière … Liz est avant tout émouvante et généreuse, par sa voix, son jeu de piano et son engagement physique absolu.

Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n’en ressort jamais indemne !

A Paris, au Studio Davout, avec le superbe orchestre mi-américain, mi-antillais de ses tournées européennes. A New Orleans ensuite, ville natale de sa principale inspiratrice, Mahalia Jackson.
C’est dans cette «Cité du Croissant» (où elle avait déjà enregistré en 2001 l’excellent The Spirit of New Orleans) que Liz chante ici avec les Soul Rebels, sans aucun doute le brass band le plus stimulant de la ville… puis avec la crème du jazz traditionnel : Dr Michael White et son groupe dont Lucien Barbarin pour un inoubliable Basin Street Blues, Kirk Joseph figure de proue de la tradition du tuba accompagné des autres tubas masters des grands Brass bands de New Orleans et surtout l’impossible réunion des super stars de la ville (Kermit Ruffins, Donald Harrison, George Porter, Herlin Riley, Ivan Neville, Glen David Andrews) pour sa composition My Mother’s Love/God Cares for Me superbe et émouvant hommage à sa mère tout juste défunte qu’elle appelait depuis toujours « my first producer ».
Puis à New York avec les Seal Breakers, grâce au soutien exceptionnel d’une branche dissidente de la farouche United Church of People du Révérend Sweet Daddy Grace, confrérie très spéciale qui refuse que leur musique sorte de leur église et devienne objet de spectacle et de commerce. Par sa force de conviction et la sincérité de sa démarche, Liz sut les convaincre du contraire.
Bravo et tant mieux! C’est une évidence dès la première écoute : le « must », le clou, la merveille de ce double album réside dans les quatre titres enregistrés avec Desmond Jones et Dean Fraser à Kingston en Jamaïque. En particulier Give it up, très belle composition originale de Liz, mais surtout The Blessing , avec son doux tapis rythmique de steel drums, assurément la plus belle réussite de tout le disque, grâce aussi à la présence de musiciens qui ont tous participé aux premières séances de Bob Marley.
Quand le reggae ne bégaie pas et tutoie l’Esprit Saint, c’est tout simplement le bonheur ! Alléluia !

Biographie Pascal Anquetil

BEL7



LIZ MCCOMB "BrassLand"

7-11-2013
par Bluesy

Liz McComb, connue sur les scènes gospel et jazz, est de retour avec un nouvel album, « Brass Land », son onzième, bercé des notes de la Nouvelle-Orléans. En effet, Liz McComb est issue de l’école du gospel, elle est à la fois chanteuse, pianiste et compositrice. Sa référence est principalement la grande Mahalia Jackson qui est aussi connue pour son engagement pour les droits civiques des Noirs Américains tout comme les Staples Singers, autre influence de Liz McComb qui est née le 1er décembre 1952 et plus jeune d’un peu plus d’une décennie que la merveilleuse Mavis Staples.

Liz McComb a grandi dans une famille où la religion était le cœur de la famille : un père pasteur qui décède durant son jeune âge et une mère qui devient, chose rare pour l’époque, pasteur-prédicateur. Liz McComb a fait partie des Jean Austin Singers et a participé à des tournées dans toute l’Europe, et en 1979, elle décide de rester en France. Son succès musical est européen sur une période de près de 20 ans avant d’avoir la reconnaissance de son pays depuis seulement quelques années. Elle vit actuellement entre Paris et Cleveland (Ohio), sa ville natale.

Ses trois premiers albums : « Acoustic Woman » (1991), « Rock My Soul » (1993), « Live » (1994) sont enregistrés en public et l’on y retrouve ses ingrédients dont une furieuse énergie scénique, la puissance de son chant, une émotion authentique, sincère. Le tout porté par son piano avec une communion absolue avec la salle et ses musiciens : une vraie générosité comme lors des prêches dans les églises de son enfance.

Mais Liz McComb ce n’est pas que du gospel, sa musique se teinte de soul, funk, jazz. Pour preuve l’album de 2001, « The Spirit Of New Orleans », au titre annonciateur certainement de son dernier opus, « Brass Land » qui est, comme un retour à son histoire, à l’histoire de son pays par la musique mais avec un contenu spirituel fort car Liz McComb n’a jamais quitté les chemins de son éducation religieuse.

« Brass Land » possède une pochette expressive, où le visage de Liz McComb (photo en noir et blanc) est en gros plan, elle nous ‘offre’ un éclat de rire. C’est la première fois qu’elle apparait avec un tel visage, elle semble heureuse et n’a jamais paru aussi jeune, on est loin des photos type de l’univers Gospel. Cette première impression laisse à penser que le contenu de l’album sera plein de légèreté, de bonne humeur le tout porté par une fraicheur musicale. En effet, cet album débute non pas sur un titre gospel mais sur une ambiance soul avec le très beau « I need you » de « Labour in the Vineyard » où les cuivres sont présents en force, la guitare aux notes rock et le tout sur un tempo plus que relevé. Sa reprise de « Wade in the Water » est superbe et toujours cette omniprésence majestueuse des cuivres que l’on retrouve avec force sur « For your love » (part 2).

Le jazz n’est pas en reste tout comme cet esprit festif de la Nouvelle Orléans avec cette reprise relevée de « Joshua fit the battle of Jericho ». Il est à noter que les Soul Rebels (brass band originaire de la Nouvelle Orléans) accompagne Liz McComb, signe que la jeune génération porte une attention à cette artiste qui n’est plus perçue comme faisant une musique religieuse destinée à un public défini et d’un certain âge. Liz McComb c’est beaucoup plus que ça : cette artiste s’est intéressée aux musiques de l’Afrique noire et des Antilles françaises, elle ne s’est pas limitée à sa culture américaine et a toujours intégré au fil de ses rencontres culturelles/musicales ces différentes sonorités à sa création (voir l’album « The Spirit Of New Orleans »).

Il est à noter que le gospel n’est pas oublié, dont l’extraordinaire « For your love » (part 1) aux notes ‘martiales’ de l’orgue, le crève-cœur « Soon I will be done » la surprenante réinterprétation de « Go down Moses ». Il faut reconnaitre à cette grande artiste un véritable talent, une force d’interprétation sur les traditionnels Gospel (que l’on trouve parfois sous le nom de Black Gospel), elle est tout simplement fabuleuse, merveilleuse, touchante, une forme d’authenticité qui émeut par cette capacité à partager une souffrance exprimée dans le chant religieux, et il n’est point indispensable d’en comprendre les mots, le chant suffit à porter cette plainte de tout un peuple à un moment précis de leur parcours historique et Liz McComb maintient et transmet cette mémoire de ce chant dans le monde entier.

« Brass Land » nous fait à la fois danser, sourire sur des airs festifs et par ailleurs nous rappelle les influences de Liz McComb et son attachement à ce Gospel dont elle est une digne représentante. Souhaitons qu’elle fasse une grande tournée en 2014 pour la présentation de ce dernier album et pour être découverte par un plus grand public, son talent est immense et le Gospel est une musique qui a su intégrer la soul, le funk, le jazz, le disco… et Liz McComb démontre par cet album de son ouverture musicale, de sa jeunesse d’âme et de cœur, elle sait se renouveler tout en gardant ses racines, son essence émotionnelle, spirituelle.

Bluesy



Liz McComb "BrassLand" (Chronique + Extraits)

13-11-2013
par ARNOLD

Je vais vous parler aujourd’hui d’une grande chanteuse de gospel et de jazz: Liz McComb.
Bientôt 61 ans dont 58 à chanter la musique sacrée, le Gospel comme le chantait déjà ses 3 sœurs, dans différentes églises de Cleveland.
Grandissant dans une famille très pieuse et amoureuse de musique, ses idoles se nomment les Staples Singers, Sister Rosetta Tharpe et surtout la plus grande des chanteuses gospel, à savoir Mahalia Jackson. Elle apprend le piano en autodidacte et part à New York tenter sa chance.
Elle réussit à intégrer la revue itinérante Roots of Rock’n’Roll et à parcourir l'Europe, faisant les premières parties d’artistes tels que B.B. King, Ray Charles ou James Brown.
Elle se rend compte de la ferveur des européens pour sa musique (notamment lors d’un triomphe au festival de Montreux en 1981) et décide de rester vivre sur le vieux continent, en choisissant Paris comme ville de résidence.
Depuis, elle n’a de cesse de satisfaire un public exigeant -notamment français- en adaptant et modernisant son gospel, le faisant évoluer comme personne ne l’avait fait avant elle.
Bien que peu connue du grand public américain, elle sait s’entourer d’excellents musiciens (Ivan Neville, George Porter, Dean fraser, Desmond Jones …) et notamment pour cet album de quelques Brass Band (comme les excellents Soul Rebels de la Nouvelle-Orléans).
Car oui, pour la première fois Liz accepte que des cuivres accompagnent sa voix. Et ça on aime. Ils mettent merveilleusement en valeur sa voix puissante sur "Soon I will be done".
Il y a des reprises en Gospel de titres ayant une histoire importante pour Liz, comme le chant negro spiritual "Wade in the water", la chanson d’esclaves "Joshua fit the battle of Jericho" ou le le standard de Louis Armstrong "What a wonderful world".
On y trouve également du gospel qui vous fera danser et chanter comme "Soul say yes" ou encore "My mother’s love 2", mais également "The blessing" aux légers accents reggae (enregistré à Kingston avec Dean fraser et Desmond Jones) et le très jazzy "Give it up".
C’est un album complet de 21 titres que l’on ne se lasse pas d’écouter, enregistrés entre New York, la Nouvelle Orléans, Kingston et Paris.
Liz McComb habite chacune de ses chansons et sait nous mettre le frisson.
Sortie de l’album cette semaine, concert à Paris le 27/01/2014 à l’Olympia et au Casino de Paris les 13 et 14/03/2014 + une tournée française à suivre, what else?
Quelques extraits par exemple?

ARNOLD



Liz McComb – BrassLand (2013)

3-10-2013
par GUILLAUME

Il y aura du nouveau dans la discographie de Liz McComb début novembre. On connait les talents et la pluridisciplinarité de la chanteuse et pianiste : à commencer par le gospel mais aussi le jazz, la soul, le blues… tout l’éventail de la musique noire américaine est déjà passé entre ses mains.
Pourtant, ce nouvel album dont la sortie est prévue pour le 12 novembre fait preuve d’une réelle nouveauté dans l’univers musical de la diva. Pour la première fois en un peu plus de deux décennies de carrière, la chanteuse a accepté d’enregistrer accompagnée de plusieurs sections cuivres bien fournies. Après avoir longtemps mis de côté cette option, et pour cause : « I’m a horn » disait-elle, l’album a finalement vu le jour et s’est en toute logique intitulé BrassLand.
Le disque est avant tout un disque de chansons. Pour ceux qui aiment la quantité, pas moins de 20 titres vous attendent. Très peu de compositions originales mais beaucoup de “covers”, si l’on peut se permettre d’appeler cela ainsi quand il s’agit d’immenses standards Negro-Spiritual comme Wade In The Water, Go Down Moses ou encore Joshua Fit The Battle Of Jericho qui sont ici interprétés par la voix rageuse et inspirée de Liz McComb, renforcée par des cuivres diablement dynamisants parfois, saisissants sinon.

Et pour illustrer le brassage des styles qu’elle aime tant, By The Rivers Of Babylon, trop connu pour l’interprétation disco que Boney M en a donné, retrouve ici ses couleurs d’origines rastafari. Give It Up profite également d’une guitare à contre temps très reggae.

Un album cuivré ? Oui, mais pas que. Les brass bands qui accompagnent McComb savent oeuvrer dans la discrétion comme sur I Need You qui ouvre le disque. Une superbe ballade dont la lenteur syncopée fait la belle part au Rhodes et à la basse avant un chorus de guitare largement saturée. Sinner Please profite d’un orgue Hammond très jazzy en première ligne.

En somme il s’agit là d’un super retour aux sources de la musique Noire Américaine d’un peu plus d’une heure vingt où, bien que l’omniprésence des brass bands justifie le titre de l’album et le colore, la musique de Liz McComb est exactement ce qu’elle a toujours chanté avec brio : le gospel, le jazz, la soul et le blues. Encore une réussite.

A noter qu’un Live in Corbeil Jazz Festival complétera cette nouveauté discographique.

GUILLAUME



Liz McComb: BrassLand

12-11-2013
par C.LB

La voix de Liz McComb est incontestablement belle, c’est indéniable, à la fois puissante et profonde, douce et nuancée, sensuelle et excessive, bref, capable d’aller dans tous les octaves possibles et tous les registres existants qui peuvent correspondre autant au jazz qu’à la soul, au gospel qu’au reggae. Cela paraît tellement facile lorsqu’on l’écoute, au point qu’elle semble presque s’amuser à l’entendre chanter, qu’on aurait tendance à dire qu’elle nous ressasse toujours les mêmes rengaines et les mêmes vocalises.

Pourtant, à chaque nouvel album qui sort (ici son 10ème) contenant malgré tout à chaque fois certains de ses fameux « tubes » et quelques-unes de ses célèbres « reprises » - qui ont fait autant son succès que sa gloire d’ailleurs-, c’est toujours l’extase devant ce timbre vocal qui défie presque l’entendement, capable de monter très haut dans les aigues (The blessing – et ses rythmes venus des Caraïbes -) comme de descendre assez bas dans les graves (Down by the riverside), passant allégrement d’un gospel cadencé (Wade in the water), voire sautillant (Joshua fit the battle of Jericho) limite « speedé » (Soul say yes - à la manière des Blues Brothers avec une section cuivres de folie bien relevée et omniprésente comme entre autres sur Traveling shoes -), à un jazz d’antan soit très connoté années 40 et 50 (Didn’t i train), du style fanfare typée lente marche funèbre comme celle que l’on peut entendre lors d’un enterrement noir (Go down Moses) ou tendance très « New-Orleans » (Soon I will be done), trompette, clarinette et piano droit en prime (Basin street blues), soit alors en fête avec un orgue espiègle (Sinner please).

Il en va de même pour la soul appuyée (God don’t lie) et le reggae chaloupé (Give it up – de Bob Marley - ; By the rivers of Babylon) qui ne mégotent sur une instrumentation souvent discrète et des arrangements parfois épurés pour bien souligner et faire ressortir toutes les capacités et les subtilités d’interprétations de cette diva de Cleveland. Il suffit d’écouter par exemple l’adaptation originale qu’elle a faite de What a wonderful world (l’incontournable hit de Louis Armstrong), dans une version des plus « spiritual song » qui soit, pour comprendre toute l’étendue de son talent.
Raison de plus pour aller la voir en concert, avec comme accompagnement les Brass All Stars, le 27 janvier prochain à l’Olympia, ainsi que les 13 et 14 mars au Casino de Paris….

C.LB



Titre

11-11-2013
par Fred Delforge

Pour son dixième album, la Diva de Cleveland a décidé de définitivement abattre les dernières barrières qui existaient entre le jazz, le gospel, la soul, le funk, le blues et la pop pour nous offrir un ouvrage appelé à faire référence en ce qui concerne les musiques noires américaines et à séduire avec autant de naturel divers publics et diverses générations ! Pour ce qui représente un énorme travail de fond, Liz McComb a ainsi choisi d’enregistrer dans divers endroits de la planète et a tout naturellement jeté son dévolu sur les meilleurs studios de Kingston, de Detroit, de New Orleans, de New York et de Paris où elle a retrouvé les spécialistes les plus réputés du genre pour y interpréter nombre de ses compositions personnelles mais aussi quelques grands standards qui apportent à « BrassLand » un cachet à la fois précieux et intemporel. Portée par des musiciens d’exception parmi lesquels on remarquera entre autres les Seal Breakers de la Big Apple, les Soul Rebels ou encore Ivan Neville de la Cité du Croissant, le James Carter Group de Motor City, Desmond Jones de Kingston ou encore les franco-américains des Brass All Stars, Liz McComb laisse libre cours à son talent et fait des merveilles de sa voix sur pas moins de vingt et une pièces parmi lesquelles on citera ses propres « I Need You », « Give It Up », « The Blessing » ou « God Don’t Lie » mais aussi des classiques parmi les classiques comme « What A Wonderful World », « Joshua Fit The Battle Of Jericho », « Go Down Moses » et autres « Down By The Riverside » qui, bien que déjà entendus dans de multiples adaptations, permettent de quantifier non seulement les capacités vocales de la chanteuse mais aussi et surtout son capital en terme d’inspiration, et dieu sait s’ils sont importants l’un et l’autre. En plus d’une heure et quart dédiée à toutes ses cultures et à toutes ses influences, Liz McComb réussit à réunir sur un seul et même album l’héritage de l’Afrique, les souffrances des champs de coton et les chants d’espoir de la Motown ! Et pour ceux qui en voudraient encore plus, « BrassLand » est disponible dans un format digipack où l’on trouve en prime le DVD « Live in Corbeil Jazz Festival » … A découvrir dans les bacs mi-novembre puis sur la route en 2014 !

Fred Delforge



Liz McCombe insuffle un vent de Soul et de Jazz

24-10-2013
par zikeo

En prélude à une tournée qui passera par l'Olympia et le Casino de Paris, Liz McComb sortira le 12 novembre prochain son nouvel et dizième album, "BrassLand".

liz-mccombe-brassland-cover.jpg"BrassLand" a été enregistré dans les meilleurs studios de la planète (Tuff Gong, Kingston - Studio A, Detroit - Music Shed, New Orleans - Pyramid, New-York - Davout, Paris) avec les maîtres du genre.

Cet album qui met fin à la ségrégation entre les genres, jazz, gospel, reggae, soul, funk et pop, nous offre en 21 titres la quintessence de la musique noire américaine et séduira tous les publics, toutes générations confondues.

Sur ce nouvel opus, Liz McCombre livre comme toujours une voix bouleversante, une immense force expressive, un rare pouvoir émotionnel, sans compromissions ni facilités, un extraordinaire engagement scénique, et une passion du chant qui en font l'une des plus grandes voix du siècle. Il témoigne aussi de l'éblouissant talent de compositrice et de productrice de Liz McComb.

zikeo



Liz McComb BrassLand

13-11-2013
par Gilles Blampain

Elle a multiplié les studios et varié les genres pour réaliser un disque taillé comme un diamant aux facettes irisées.
Pour concevoir cette performance Liz McComb a poussé les portes du mythique studio Tuff Gong à Kingston, du Music Shed à New Orleans, du Studio A à Detroit, du Pyramid à New York et du studio Davout à Paris.
A l’aise en tous lieux, Liz McComb l’est également dans tous les styles.
En vraie diva elle nous offre avec cet enregistrement une palette musicale qui touchera un très large auditoire au-delà du gospel où sa suprématie est incontestable.
En 21 titres elle traverse en un souffle majestueux, soul, jazz, gospel, reggae, blues, pop. Il suffit de piocher quelques titres dans la liste pour en avoir un aperçu: ‘What A Wonderful World’, ‘Joshua Fit The Battle Of Jericho’, ‘By The River Of Babylon’, ‘Down By The Riverside’, ‘Basin Street Blues’…
On se laisse emporter, la voix est superbe, forte et rayonnante, soutenue par des musiciens de choix. Comme le laisse entendre le titre du disque, les cuivres (Brass) sont là et bien là, mais orgue ou steel drums créent bien d’autres climats. Le résultat est joyeux, exubérant, tour à tour virevoltant, tendre ou exalté. La passion et la douceur s’entrelacent au fil des chansons.
De très belles orchestrations, une production sans défaut. Un seul mot : Bravo !

Gilles Blampain



LIZ MCCOMB : Brassland

14-11-2013
par Matthieu Bescond

A ceux pour qui le doux patronyme de Liz McComb n’évoque absolument rien, il va falloir vous mettre à la page. Originaire de Cleveland, cette chanteuse américaine en est à son 10e album.
Particularité : une voix divine qui incarne toute la musique noire américaine dans son plus large spectre.
Car Liz McComb vit littéralement ses chansons ; elle leur donne corps et âme, les transporte, les transfigure via des interprétations tout bonnement divines.
Avec le bien nommé « Brassland », la chanteuse s’est décidée à s’entourer d’instruments à vent, chose qu’elle se refusait jusqu’à présent.
Le résultat est bluffant. Associée à des cuivres en nombre, la voix de la diva est sublimée, enveloppée dans des écrins tour à tour jazzy, soul, funky ou reggae.
Une merveille ! A noter la reprise de plusieurs titres de renoms à commencer par « What a wonderful world », immortalisé par un certain Louis Armstrong.

Matthieu Bescond



Liz McComb - BrassLand

12-11-2013
par TSF

Entre Soul et Gospel, la diva de Cleveland propose un album explosif, assorti d'un DVD live ou elle reprend ses plus grands succès.
Et pour ajouter un peu de sel, Liz McComb s'entoure pour la première fois d'une section de cuivres.

TSF



Liz McComb enregistre à Kingston

13-11-2013
par Reggae.fr

Plutôt connue pour ses morceaux gospel, jazz, blues ou encore soul, la chanteuse afro-américaine Liz McComb vient tout juste de sortir un double-album, fidèle à elle-même, mais avec une petite touche de reggae puisque 4 des 21 titres ont été enregistrés à Tuff Gong, à Kingston, avec Dean Fraser au saxophone notamment.
Intitulé "Brassland", cet opus offre un univers résolument cuivré à la diva de Cleveland qui s'est payée le luxe de reprendre le mythique "Rivers Of Babylon", à écouter ci-dessous.
A noter que Liz McComb donnera trois concerts parisiens dans deux salles mythiques qu'elle connaît bien : L'Olympia (27 janvier) et le Casino de Paris (13 et 14 mars).

Reggae.fr



Liz McComb, une diva jazz en Jamaïque

15-11-2013
par Reggae France

On ne compte plus les passerelles entre le jazz et le reggae. En voici une nouvelle : la diva jazz Liz McComb a enregistré quatre des 21 titres de son nouvel album, "Brassland", en Jamaïque.

Jazz, gospel, soul… et reggae : le dixième album de Liz McComb embrasse un large éventail musical.

La diva, originaire de Cleveland, est allée dans les plus grands studios pour y ciseler ses compositions et reprises de classiques du répertoire américain : Studio A à Détroit, Music Shed à la Nouvelle-Orléans, Pyramid à New York, Davout à Paris et enfin Tuff Gong à Kingston.

Sur les conseils de Monty Alexander, Liz McComb s'est en effet installée dans les studios de Bob Marley, accompagnée par Desmond Jones et Dean Fraser (photo). Une première pour celle qui refusait tout cuivre dans son orchestre, arguant que "sa voix est le cuivre" !

Avec sa superbe voix de mezzo soprano, Liz McComb reprend notamment le standard Rivers of Babylon, des Melodians.

L'album "Brassland" est disponible depuis le 12 novembre. Liz McComb donnera une tournée en France en 2014.

Reggae France



Culture - Musique

7-11-2013
par Eric Tandy



Eric Tandy



Envie de musique - Ca buzz

12-2013
par Philippe Istria



Philippe Istria