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Figaroscope (du 10 decembre 1999) Les Années Lazer (de janvier 2000)
Gala (du 27 janvier au 02 février 2000)
Média 75 (du 9 au 15 decembre 1999)
JAZZMAN (N° 40,
octobre 1998)
Olympia 1998, Live
Le dernier
album de Liz
McComb,
fort justement intitulé “Time
Is Now ”,
nous avait enchanté, celui-ci nous comble. Il fut enregistré
à l'Olympia, le 1er janvier 1998, dans des conditions particulières
puisque, ce jour là, l'entrée était gratuite et la salle accessible
aux plus démunis de la société. Face à un public particulièrement
réceptif, Liz a offert le meilleur d'elle même et révélé la générosité
de sa personnalité. Évitant de surcharger son discours d'effets
inutiles, oubliant les longueurs qu'elle s'imposait parfois, elle
a livré avec un talent sûr toute l'authenticité de sa musique.
La beauté de son chant magnifié par l'énergie de Drive
Old Satan Away,
le swing vigoureux de Let
the Church Roll on
et le message sensible de All
the Way ont
séduit son auditoire. Un moment privilégié dans la carrière
de cette grande chanteuse.
Alain Tomas
SOULBAG (N° 152, automne
1998)
Enregistré le
1er janvier 1998 à l’Olympia, ce disque constitue un épisode privilégié
dans la carrière de Liz
McComb.
Ce jour-là, l'entrée était libre et les places accessibles aux plus
démunis, à tous les laissés-pour-compte de la société. Devant
un auditoire réagissant au quart de tour, Liz a révélé la générosité
de sa personnalité et exprimé toutes les facettes de son art.
Canalisant son énergie pour aller droit à l'essentiel, elle a privilégié
l'authenticité aux vieilles ficelles pour donner un concert riche
en grands moments. L'efficacité de son jeu de piano, le swing
torride de Drive
old Satan away,
l'énergie de Let
the church roll on
qui n'a rien à envier à celle d'une Marie
Knight,
le chant bouleversant, comme suspendu, de
Time is
now ont
alors remporté dans une vague implacable l'adhésion du public, sceptiques
et croyants confondus. Plus encore, son interprétation sensible
et recueillie de All
of the way constitue
le sommet de l'album et la situe définitivement parmi les plus grandes
vocalistes de gospel. Time is now!
Robert
Monsarrat
LE NOUVEL OBSERVATEUR
(N° 1771, du 15 au 21 octobre 1998)
Liz McComb
vient du gospel, ce blues de Dieu. Un art
auquel on pourrait appliquer, en le paraphrasant, le mot fameux
de Sartre sur le jazz “ Le gospel, c'est comme les bananes ça se
consomme sur place. ” Sanctuaire émotionnel d'une communauté qui
sublime en lui une expérience historique unique, le gospel voyage
mal. Résidant en France depuis des années, Liz
McComb a
visiblement compris que le répertoire strictement religieux était
une limite. La présence de compositions personnelles rend ici son
chant encore plus universel. Ce disque, sans doute le meilleur de
sa carrière, est un pas de plus dans la bonne voie. A quand un disque
signé entièrement Liz
Mc Comb ?
Bernard Loupias |