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Les Nuits Bleues de Mougins 26 juillet 2011
Nice Matin, 25 juillet 2011,
par Nellt Nussbaum
Venue visiter le Beu
où elle va se produire demain soir, la chanteuse américaine Liz
Mac Comb n'a pas hésité à nous parler de sa passion pour la musique
et le gospel en particulier. Avec sa voix chaude et puissante au
timbre légèrement éraillé, son émûtivité qui révèle son engagement
et sa foi, Liz Mac Comb est reconnue comme la grande voix du gosper
d'aujourd'hui. C'est une diva... Même si elle ne se reconnaît dans
ce terme!
À quel âge avez-vous
commencé à chanter ?
C'était à Cleveland,
dans l'église pentecôtiste où ma maman était pasteur, j'avais tout
juste 3 ans. Mais, les choses sérieuses ont commencé deux ans plus
tard lorsque mes sœurs, qui avaient été prises dans un chœur, ne
sont pas venues à une répétition. Moi, j'étais là et le chef de
chœur m'a enrôlée à leur place. Depuis, je n'ai jamais arrêté de
chanter.
Avez-vous reçu une
formation rriusicale ?
J'apprenais le violon,
mais dès que ma mère s'absentait, je me précipitais sur le piano
pour jouer du blues ou du boogie-woogie ! Pourtant, aujourd'hui,
vous chantez surtout du gospel ? J'aime le message que véhicule
le gospel. Pour moi, il s'agitd'un acte de pur amour qui nie permet,
je l'espère, d'apporter quelque chose de bon àux gens. Je crois
que lorsque vous chantez avec une vibration du cœur, tout le monde
comprend. Quand je chante, c'est un abandon, je m'envole... Je vis
une vraie connexion avec Dieu et aussi avec les gens qui m'écoutent.
Vous aimez beaucoup la France ? Dès les années 1990, ma rencontre
avec le producteur français Gérard Vacher a donné une nouvelle impulsion
à ma carrière. Depuis j'ai participé à de nombreux festivals à Monaco,
Juan-les-Pins et Nice. C'est mon premier passage à Mougins et e
trouve le lieu particulièrement intéressant.
Qu'allez-vous y
interpréter ?
Je vais reprendre quelques
morceaux de mon répertoire, de mon dernier CD, mais comme je serai
entourée d'extraordinaires musiciens et chanteurs que je connais
bien, je pourrais donner place à l'improvisation. Je varie toujours
en fonction du public, suivant s'il est réceptif ou non et si je
sens que je peux partager mes émotions. Les musiciens et le public
jouent un rôle essentiel dans mon récital.»
Propos recueillis par Nelly Nussbaum.
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