- Dont celles d'Edith Piaf dont vous êtes une admiratrice.
- Liz Mc Comb : Piaf est une vraie jazz woman. Quand elle chante ça me donne la chair de poule, même si je ne connais pas les paroles.
- Vous êtes connue également pour votre engagement.
- L. Mc C. : Ma mère défilait pour les droits civiques aux États-Unis, ça laisse des traces. Ma génération est celle du black power. J'ai refusé des ponts d'or pour chanter en Afrique du Sud du temps de l'apartheid. Une chanson ne peut pas changer le monde. Mais on peut essayer de faire avancer les choses.
- Vous vivez entre les USA et la France. Vous suivez la campagne électorale américaine ?
- L. Mc C. : Je ne vous dirai pas pour qui voter. Mais il est grand temps que les gens de couleurs aient la possibilité de devenir président. Aux États Unis comme en France. Je prépare une chanson qui sortira après les élections. Mais elle s'adresse à l'actuelle administration Bush qui a mis tant de temps à réagir au moment du cyclone Katrina à la Nouvelle-Orléans.
Samedi 28 juin à 18h et à 21h, Station Alexandre à Marseille. 04 91 42 05 87
Par Jacques Corot
|