La diva du gospel livre quelques confidences avant son concert événement au Palais des congrès.
Entretien
Que vous apporte le gospel ?
Il fait partie intégrante de ma vie. Dieu m'accompagne au quotidien, sa présence est une source d'énergie.
Que vous a transmis votre mère, ancienne pasteure prédicatrice ?
Elle est le premier professeur de ma vie. Une femme généreuse et déterminée qui m'inspire encore aujourd'hui. Elle m'a transmis son ouverture d'esprit et son tempérament positif.
Vous êtes très impliquée dans des causes humanistes et sociales.
J'ai toujours été concernée par ces questions. Je rends visite à des personnes âgées qui sont trop souvent isolées. Je m'inscris sur la même ligne que le président Obama dans sa volonté de réformer le système de santé. Je milite pour un monde plus solidaire. On doit savoir s'accepter les uns les autres quelle que soit la couleur de peau. On ne doit pas reproduire les erreurs du passé.
Qu'aimeriez-vous inculquer aux artistes d'aujourd'hui ?
Je ne me sens pas investie d'une quelconque mission vis-à-vis de la nouvelle génération. C'est à chacun de se forger son expérience selon sa propre vie. Je n'ai aucun a priori sur les artistes issus du hip-hop ou de la nouvelle soul. Un chanteur comme John Legend qui vient du gospel me touche beaucoup. Mary J. Blige (R'n'B) est formidable et possède toutes les qualités pour chanter du jazz.
Dans l'album The sacred concert, vous reprenez L'hymne à l'amour.
Édith Piaf était une grande dame. Quand on écoute son répertoire et qu'on regarde son parcours, on constate qu'elle a eu une vie aussi tourmentée qu'une chanteuse de jazz. J'ai également repris Les Trois cloches, chanson que j'ai découverte pour la première fois il y a trente ans.
Vendredi 30 avril, 20 h 30, au Palais des congrès (rue d'Arcole). Tarifs : 16 € à 30 €. Réservations au 02 43 43 59 65.