L
Indispensable
Liz McCOMB
(Bonsaï Music 06 10 04 - EMI)
Liz McComb (voc, p), Tony Dorsey
(voc), Ron Haynes (tp), Melissa Hasin (cello), Leroy
Ball (g), Révérend Harold T. Johnson (org), Quentin
Dennard (dm), Maîtrise de Paris, The Five Blind Boys Of
Alabama
Enregistré en 2006 en différends
endroits
Dans ce disque Liz McComb quitte le
monde du gospel pur et dur, qui songerait à le lui
reprocher. En fait, quoi qu’elle chante, c’est toujours
du gospel, tant sa foi en dieu, sa sincérité, sa
générosité, sa vérité transparaissent. On n’est pas du
tout dans un mélange fadasse de diverses triturations
worldiennes. On est dans dans le métal précieux, argent
et or, « Silver And Gold » dans lequel on
entend un violoncelle, qui apporte une autre voix, un
souffle venu d’ailleurs. Il y a même un rap, et il est à
sa place, sur le plus rebattu des spirituals, « Oh
When The Saints », qui reprend un sang neuf et vous
emmène au paradis, celui de la musique. Liz est capable
d’érotisme, un érotisme sacré, sur « Come Back
Lover », l’amant étant dieu, ou Jésus, mais on sait
que de célèbres saintes s’adressaient à lui dans un
langage très hot. Alors on revient au jazz hot. Elle
réconcilie la musique du diable, le blues, avec la
musique du ciel , le gospel. Un message d’amour et
de paix, quand il est dit avec cette force, et du fond
de l’âme, c’est très bon pour aider à apaiser les
souffrances de pauvres humains qui errent dans ce monde
si malmené. Voilà une musique qui donnerait envie de
prêcher, plus sérieusement elle rend heureux et donne
envie de bouger, de danser.